Sommet du Conseil des employeurs champions de 2015

Discussion de groupe – Exigences en matière de capital humain à Ottawa : Défis, occasions et mesures

Ian_Sandra_Seema

Ian Faris, Président et chef de la direction, Ottawa Chamber of Commerce
Sandra Saric, Vice-présidente de l’innovation des talents, Conseil des technologies de l’information et des communications
Seema Aurora, Présidente et chef de la direction, TAG-HR

À quoi ressemblera le marché du travail à Ottawa, et quel effet aura-t-il auprès des immigrants? Ce groupe d’experts constate l’accélération continue des changements et l’évolution des défis. Ian Faris a énuméré les risques liés à l’inaction en matière de recrutement, y compris la pénurie de compétences, l’émigration, la stagnation de l’économie locale et l’érosion de ce qu’on appelle “l’avantage ottavien ”, soit la qualité de vie et les occasions qui attirent les meilleurs talents à Ottawa. « Nous ne voulons pas diffuser à nouveau l’idée qu’Ottawa est une ville ennuyeuse, » a dit monsieur Faris. C’est pourquoi la chambre prône des politiques qui appuient divers environnements de travail et des processus d’immigration améliorés.

Sandra Saric est née de parents immigrés qui ont sacrifié leurs carrières à l’étranger pour se bâtir une nouvelle vie dans l’industrie automobile en Ontario. Madame Saric a dit que son conseil voit la lente reprise économique du domaine des télécommunications avec des changements dans les exigences de compétences, notamment la réduction des postes aux niveaux de la haute direction et de la direction, l’augmentation des postes de niveau débutant et une convergence entre les ensembles de compétences qui étaient autrefois séparés. « Un chef de secteur est à présent responsable du commerce électronique, » a dit madame Saric. « Vous devez avoir des compétences numériques au sujet d’une connaissance du domaine. Donc, nous encourageons la main-d’œuvre à se perfectionner dans le domaine numérique. »

Selon madame Saric, il est essentiel que la recherche de talents ne décourage pas involontairement les candidats actuels; c’est quelque chose qui se passe lorsque les entreprises définissent des descriptions de poste trop ambitieuses ou présentent une longue liste de critères trop détaillés. Madame Saric a mentionné que les deux pratiques manquent souvent d’attirer les meilleurs candidats, et écartent les femmes et les immigrants, plus particulièrement.

« Reconnaissez quels critères sont de véritables “briseurs d’accords” pour vous, » a dit madame Saric. « Les exigences linguistiques sont importantes, certes, mais lesquelles? Certains employeurs n’ont pas besoin d’importantes aptitudes à l’écrit, mais les aptitudes pour ce qui est de l’écoute et de la compréhension technique, sont essentielles. »

Pour ce qui est de l’avenir, les premières indications sont que même le nouveau système Entrée express pour les immigrants qualifiés n’est pas assez rapide pour certains employeurs. Seema Aurora de TAG-HR a dit qu’elle entend souvent parler d’employeurs qui ne souhaitent pas attendre entre 6 et 12 mois pour la création d’un bassin dans Entrée express; ils préfèrent embaucher localement. Œuvrant pour une agence de personnel qualifié pour la fonction publique fédérale, madame Aurora a aussi mentionné les difficultés relatives à l’obtention des cotes de sécurité pour les immigrants. Plusieurs d’entre eux n’ont pas habité au Canada pendant les cinq années requises. « Lorsque les immigrants arrivent au Canada, ils remplissent les écarts dans notre main-d’œuvre, paient des taxes et achètent des biens, » a dit madame Aurora, tout en rappelant au public que les immigrants ne représentent pas juste la main-d’œuvre, mais bien des citoyens dans le devenir.

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