Iversoft : à la recherche de la meilleure façon de puiser dans de nouveaux bassins diversifiés de talents

Iversoft en bref

Iversoft se démarque de plusieurs façons des joueurs classique du secteur des technologies de l’information. D’emblée, cette entreprise va à l’encontre du stéréotype voulant que ce domaine soit largement masculin, avec son équipe de direction de quatre membres dont trois femmes. Elle a été fondée par Vicki Iverson, une femme engagée envers le mentorat des femmes en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STIM).

De la jeune pousse qu’elle était il y a dix ans, Iversoft a rapidement pris son essor et est aujourd’hui une agence numérique généraliste à la conquête de nouveaux marchés. Mais le fait de percer à Toronto et aux États-Unis ne l’empêche pas de vouloir rester à Ottawa. « Nous resterons toujours à Ottawa. C’est un endroit stable et sûr où faire des affaires, et c’est facile de convaincre de gens de déménager ici », résume Steph Barlow, directrice, capital humain et culture.

Trouver la bonne personne

Iversoft collabore avec Embauche immigrants Ottawa (EIO) depuis environ deux ans et est membre du groupe de travail des employeurs en TI. Elle a assisté à plusieurs ateliers et événements, et a même organisé un événement de coaching en TI lors duquel des employeurs ont donné à des immigrants des conseils en recherche d’emploi dans leur domaine.

L’hiver dernier, Steph s’est rendue à une édition du Forum du savoir des employeurs d’EIO ayant pour thème l’Externalisation éclairée : stratégies et programmes éprouvés qui vous permettent de tisser des liens avec les meilleurs employés qualifiés immigrants, de les évaluer et de les embaucher. Outre la présentation par un panel d’experts et de praticiens, cette rencontre servait aussi d’occasion de réseautage avec des employeurs pour les organismes œuvrant auprès des immigrants et leurs clients chercheurs d’emploi. « J’y suis allée en sachant que nous cherchions à rencontrer quelqu’un qui pourrait s’occuper du marketing et des ventes, et ça ne me dérangeait pas que cette personne ait déjà travaillé au Canada ou pas », explique-t-elle. Aline Ragazzi Bonassa, une immigrante récente, est la première personne que Steph rencontre au Forum. « Je lui ai demandé ce qu’elle faisait, et elle m’a répondu du marketing », raconte Steph. Après quelques questions, Steph invite Aline à lui faire parvenir son CV. À la lecture de celui-ci, elle convie la candidate en entrevue. Le courant passe très bien entre les deux, et Aline est embauchée en marketing à Iversoft.

Puiser dans des réseaux communautaires

Collaborer avec EIO, c’est avoir accès à de tout nouveaux réseaux et bassins de talents communautaires. Par exemple, Aline faisait partie du programme Experica 2.0, un programme de mentorat et d’acquisition d’expérience de travail destiné aux professionnels formés à l’étranger offert par le Centre des services communautaires Vanier. C’est grâce à ce programme qu’Aline avait été invitée à l’événement d’EIO et qu’elle s’était préparée pour aller réseauter avec des employeurs à la recherche de talents dans le domaine des technologies.

Au-delà des sources classiques de talents

« Les professionnels des ressources humaines sont toujours à la recherche du meilleur talent, du candidat qui convient le mieux pour l’entreprise et le rôle à combler. À Ottawa, il y a des bassins de main-d’œuvre inexploités, et ceux qui les ignorent se privent de trouver les meilleurs parmi les meilleurs », constate Steph. Voilà en quoi les employeurs qui collaborent avec EIO sont vraiment avantagés. Pour pouvoir puiser dans un bassin diversifié de candidats, les employeurs doivent aller au-delà de l’approche classique. Ils doivent penser différemment s’ils veulent élever leurs affaires d’un cran. Steph ajoute que « ceux qui ne s’ouvrent pas à ces nouvelles perspectives vont manquer le bateau. »

La diversification des talents et le recrutement novateur

Dans ses offres d’emploi et ses entrevues, Iversoft évite d’insister fortement sur l’éducation. Bien sûr, l’entreprise tient compte de la formation, mais elle ne la considère pas comme une caractéristique déterminante dans sa recherche de candidats. Les questions d’entrevue sont plutôt axées sur l’expérience. « Nous voulons juste que le candidat nous parle de ses réalisations spéciales, de ce qui le rend le plus fier, confie Steph. Mais l’expérience peut avoir été acquise hors Canada, ça ne change rien pour nous. »

Le regard tourné vers l’avenir

Steph travaille actuellement à façonner de nouvelles approches de recrutement inédites. « Nous essayons constamment de nouvelles façons de faire. » Il y a quatre ans, l’entreprise employait à peine une dizaine de personnes, alors qu’elle compte aujourd’hui près de 40 employés. Le recrutement demeurera au cœur de ses démarches de développement. Compte tenu de la difficulté qu’il y a à trouver et à conserver la main-d’œuvre, Iversoft s’efforce d’être un endroit idéal où travailler. « On sait que qu’il faut des employés heureux pour retenir les talents », souligne Steph. L’avenir appartient à ceux qui auront ce petit avantage pour ce qui est de trouver et de retenir les meilleurs talents au moyen d’une culture d’appartenance et d’inclusion au travail.

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